conception mise en scène et scénographie nathalie béasse
avec sabrina delarue, étienne fague, karim fatihi, erik gerken,
béatrice godicheau, clément goupille, anne reymann
lumières natalie gallard
musique nicolas chavet, julien parsy
fragments de richard III de shakespeare - traduction jean-michel déprats
roses serait comme une fresque de Carpaccio ou de Piero de la Francesca, avec des histoires au premier plan (des batailles), et puis le regard se balade dans le tableau et rencontre d’autres histoires en deuxième plan (une homme seul près d’une grotte). Le spectateur agit avec son imaginaire sur le récit, qui n’est pas un récit conventionnel, mais plutôt des fulgurances, des fragments, des focus qui tous évoquent les rapports de Richard avec ses frères, sa mère...
Ici ce n’est pas la figure du monstrueux Richard qui est centrale, mais les autres et tout ce qui tourne autour, cette sordide histoire de famille, les rapports qu'entretient l'individu avec son milieu.
roses est comme une expérience organique autour de Shakespeare et Richard III, c’est une expérience physique comme un marathon, où on tombe, on se relève, on éclate de rire et puis on pleure…
roses est un montage de scènes où le tragique et le comique sont sur un fil tendu…
Ce texte est une matière de jeu à modeler, à expérimenter au même titre que le corps, que l’espace et toutes les matières qui habitent le plateau.
roses est aussi un questionnement autour de l’écriture de plateau, du théâtre, de sa construction, de l’espace de projection mentale. Plutôt qu'une adaptation, c’est une exploration du texte et de son univers.
Le texte sera parfois remplacé par du corps, par des silences, par des espaces vides.
Comme souvent, une image a présidé à la création : une immense table autour de laquelle est réunie toute la famille, la scénographie devient texte.
Après wonderful world et tout semblait immobile, la parole acquiert dans roses une importance nouvelle, elle ne se dépare pas de son caractère profondément plastique.
Comme un fantôme pourrait bien être Richard III lui-même, incarné à tour de rôle par les quatre acteurs masculins sur scène, comme pour mieux mettre en évidence qu'il est potentiellement en chacun d'entre nous, qu'il est un état de corps et d'esprit. Nathalie Béasse.
production : association le sens
coproduction : Le théâtre - scène nationale de Saint-Nazaire, le Nouveau Théâtre d'Angers – Centre dramatique national d'Angers, Théâtre de la Bastille, le Lieu Unique - scène nationale de Nantes. avec le soutien en résidence du Théâtre des Bernardines (Marseille), La Halle aux Grains - scène nationale de Blois et 3bisF - lieu d'arts contemporains (Aix-en-Provence).?
création le 9 octobre 2014 au théâtre – scène nationale de Saint-Nazaire.
ROSES a été présenté à la Biennale de Venise 2017 avec le soutien de la Région des Pays de la Loire en partenariat avec l’Institut français.
2019 | 21 - 25 mai
2019 | 2 - 4 avril
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2015 | 6 - 31 janvier
2014 | 5 décembre
2014 | 26 - 28 novembre
2014 | 14 - 16 octobre
2014 | 9 - 10 octobre
In continua mutazione, la scena prende forme curate in ogni dettaglio - Nicola Candreva
L'immaginario di Béasse danza nella crudeltà - Michela Tamburrino